Article publié le 16/12/2008 Dernière mise à jour le 16/12/2008 à 13:34 TU
Parti dissident du Congrès national africain (ANC), le Congrès du peuple (Cope), a désigné mardi l'ancien ministre de la Défense Mosiuoa Lekota au poste de président. Le congrès fondateur du Cope, qui regroupe des personnalités proches de l'ancien président Thabo Mbeki, s'achevait ce mardi après-midi après une réunion de deux jours.
L'ex-ministre de la Défense sud-africain Mosiuoa Lekota a été nommé président du parti dissident du Congrès national africain (ANC), le 16 décembre 2008.
( Photo : AFP )
Avec notre correspondant à Johannesburg, Nicolas Champeaux
Les quatre mille délégués du Cope (Congrès du peuple) n’ont pas voté. C’est par consensus que Mosiuoa Lekota a été désigné président.
Lekota a servi Thabo Mbeki en tant que ministre de la Défense durant huit années. Comme Nelson Mandela, il a été emprisonné à Robben Island durant l’Apartheid. Il doit son surnom, « Terror », à l’agressivité de son jeu sur les terrains de football.
Lekota, 60 ans, sera secondé par Mbhazima Shilowa, l’ex-ministre de la province de Johannesburg-Pretoria, la plus forte place économique du continent africain.
400 000 adhérents
Le Cope a mis le cap sur les élections générales prévues dans moins de six mois. Un dernier sondage crédite ce nouveau parti de 15 % des voix. Le parti de Lekota se targue de 400 000 adhérents. Nombre de ses encartés sont des fidèles de Thabo Mbeki. Ils disent ne pas avoir supporté les humiliations du clan Jacob Zuma qui a ravi la présidence de l’ANC à Thabo Mbeki il y a presque qu’un an jour pour jour.
D’ailleurs, pour le moment, le parti Cope se définit surtout par son opposition à l’ANC. Il devrait publier son programme de campagne à la mi-janvier.
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