France / Egypte

François Fillon au Caire pour approfondir les relations économiques

par  RFI

Article publié le 22/12/2008 Dernière mise à jour le 22/12/2008 à 23:26 TU

François Fillon a entamé ce lundi une visite officielle de deux jours en Egypte, accompagné par une dizaine de patrons de grandes entreprises françaises. Le Premier ministre français, qui a rencontré son homologue égyptien, Ahmed Nazid, ce lundi, et doit s’entretenir mardi avec le président Hosni Moubarak, a assuré que malgré la crise la France reste « déterminé à accompagner le développement de l’Egypte ». Depuis 2006, la France est passée du quatrième au premier rang des investisseurs étrangers en Egypte. A Paris, l'opposition crie à la vacance du pouvoir car, au même moment, le président Nicolas Sarkozy participe à Rio de Janeiro au sommet Brésil-Union européenne. 

Le Premier ministre français, François Fillon (d) accueilli à l'aéroport du Caire par le Premier ministre égyptien, Ahmed Nazif (g), le 22 décembre 2008.
(Photo : AFP)

 
Pour le premier jour de cette visite officielle, au programme très économique, François Fillon a rencontré son homologue égyptien, Ahmed Nazif. Ils ont ensemble coprésidés une réunion du Conseil franco-égyptien des affaires, qui réunit à parité 40 grands patrons des deux pays. Une instance dont François Fillon souhaite qu'elle « devienne une force de proposition concrète » aux deux gouvernements pour améliorer leurs relations économiques.

Le chef du gouvernement français s’est également rendu au Smart Village, une sorte de « Silicon Valley » implantée dans la banlieue du Caire, à l'orée du désert, où sont notamment implantées les entreprises françaises Orange et Alcatel-Lucent.

François Fillon a par ailleurs confirmé à l’occasion de cette visite l'octroi à l'Egypte, par l'Agence française de développement (AFD), d'un financement de 100 à 150 millions d'euros par an sur les trois prochaines années, destiné à soutenir les petits et moyennes entreprises (PME) égyptiennes qui luttent contre les pollutions industrielles et à « améliorer les conditions de vie de la population ».

L'AFD doit aussi consentir lors de la visite un prêt de 200 millions d'euros à des conditions avantageuses pour cofinancer la réalisation d'une nouvelle tranche du métro du Caire par des entreprises françaises.

Cette visite est pour François Fillon l'occasion de renforcer les liens économiques mais aussi politiques de la France avec l'Egypte, interlocuteur incontournable dans la région.