par RFI (avec AFP et Reuters)
Article publié le 31/12/2008 Dernière mise à jour le 31/12/2008 à 10:28 TU
Soldats israéliens prenant position près de la frontière de la bande de Gaza. La perspective d'un assaut terrestre est toujours d'actualité, le ministre de la Défense a obtenu mardi le feu vert à la mobilisation d'un nouveau contingent de 2 500 réservistes.
( Photo : Menahem Kahana/ AFP )
Le cabinet de sécurité israélien se réunissait ce mercredi matin pour étudier diverses propositions visant à l'instauration d'une trêve avec le Hamas, mais a finalement jugé « peu réaliste » la proposition française d'une trêve de 48 heures avec les islamistes du Hamas, qui vise à permettre l'acheminement d'une aide humanitaire dans la bande de Gaza.
« Cette proposition ne prévoit aucune garantie de quelque sorte que le Hamas ne cessera pas ses tirs de roquettes et ses activités de contrebande », a déclaré Yigal Palmor, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. « Il n'est pas réaliste d'attendre d'Israël qu'il cesse le feu unilatéralement, sans aucun mécanisme permettant l'arrêt des tirs et de la terreur exercés par le Hamas », a-t-il ajouté.
Palmor a souligné qu'Israël n'avait pas rejeté d'emblée la proposition. Un autre responsable israélien a suggéré que la France pourrait proposer des amendements à son plan de trêve. La presse israélienne avait auparavant fait état de divergences au sommet de l'Etat israélien quant à la proposition française.«La notion de trêve humanitaire, avancée par le ministre français des Affaires étrangères, a irrité certaines suceptibilités au plus haut niveau de l'Etat israélien, [...] pour qui "cette expression est inacceptable, compte tenu que des médicaments, du sang et des produits de 1ère nécessité ont déjà été transférés dans la bande de Gaza"».