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Ghana

Présidentielle : décompte des dernières voix

Article publié le 03/01/2009 Dernière mise à jour le 04/01/2009 à 18:00 TU

Le décompte des voix dans la province du Tain, au nord d'Accra, le 2 janvier 2009.(Photo : Reuters)

Le décompte des voix dans la province du Tain, au nord d'Accra, le 2 janvier 2009.
(Photo : Reuters)

C’est le candidat de l’opposition, John Atta-Mills, qui devrait sortir largement vainqueur du vote, à Tain (circonscription du centre-ouest). Ce n’est pas très étonnant, puisque le NPP (Nouveau parti patriotique, au pouvoir) avait décidé de boycotter le scrutin. Mais cette élection partielle, en retard, n’avait, de toute façon, pas beaucoup de chance de modifier les résultats sur le plan national. Pour combler son retard de 23 000 voix, Nana Akufo-Addo aurait dû obtenir plus de 71% des voix, dans la circonscription. Le parti au pouvoir comptait plutôt sur des recours en justice. Des recours qui ont été retirés vendredi soir.

Avec notre envoyé spécial à Accra, Raphaël Reynes

C’est à 11 heures, ce samedi que la Commission électorale devrait proclamer le nom du nouveau président ghanéen. Plus aucun obstacle ne semble s’opposer à cette annonce.

Les 230 circonscriptions du pays ont pu voter et le parti au pouvoir a décidé de retirer ses deux recours en justice, vendredi soir. Le NPP avait engagé une double procédure en référé, en urgence, qui visait essentiellement à gagner du temps, en empêchant le vote dans la circonscription de Tain. Procédure qui n’a plus lieu d’être puisque le vote a bien eu lieu à Tain.

Kufuor, prêt à remettre le pouvoir

Juste avant la proclamation des résultats, le candidat du parti au pouvoir doit tenir une conférence de presse. Nana Akufo-Addo pourrait y annoncer qu’il renonce à toute autre procédure de contestation et qu’il se pliera à la décision de la Commission électorale.

C’est ce que l’actuel président a demandé aux deux candidats. John Kufuor qui se dit prêt à remettre le pouvoir à son successeur. Une passation qui doit avoir lieu mercredi 7 janvier, un mois tout juste après le premier tour de scrutin.