Article publié le 03/01/2009 Dernière mise à jour le 04/01/2009 à 10:12 TU
Ouverture d'un tronçon de pipeline à Ukhta, en Russie, pipeline faisant partie du «Megaproject» de Gazprom. Ce pipeline ne passera pas par l'Ukraine.
(Photo : AFP)
Avec notre correspondant à Prague, Alexis Rosenzweig
« Russes et Ukrainiens doivent s’entendre entre eux le plus vite possible ». C’est en substance le message qu’a voulu faire passer Alexandr Vondra, le vice-Premier ministre tchèque. Selon lui, l’Union européenne a toutefois les moyens à long terme de résoudre les problèmes d’approvisionnement en gaz si Moscou et Kiev ne parviennent pas à un accord, soit en utilisant d’autres gazoducs que ceux qui traversent l’Ukraine, soit en achetant du gaz ailleurs, en Asie centrale ou au Moyen-Orient.
Ce samedi matin à Prague, c’est le vice-président du géant russe Gazprom qui a accusé les Ukrainiens de « siphonner le gaz destiné aux autres pays européens ». Alexandre Medvedev a également affirmé que l’Ukraine ne serait pas livrée en gaz si elle ne payait pas les six cents millions de dollars qu’elle devait encore à Gazprom.
Premier test pour la présidence tchèque de l’Union européenne, la crise du gaz inquiète les pays voisins de la région où des baisses de pression ont été enregistrées dans les pipelines.
Prague vient d’annoncer l’envoi d’une mission d’experts la semaine prochaine. Cette crise sera également au menu de la rencontre des chefs de la diplomatie des Vingt-sept pays de l’Union. Ce sera jeudi prochain dans la capitale tchèque.
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