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Israël/Gaza

La proposition franco-égyptienne bouscule la réunion du Conseil de sécurité

Article publié le 07/01/2009 Dernière mise à jour le 07/01/2009 à 06:51 TU

Plusieurs ministres des Affaires étrangères de pays arabes ont fait pression, mardi, sur le Conseil de sécurité pour qu'il impose un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Cette réunion au niveau ministériel, était présidée par Bernard Kouchner, le chef de la diplomatie française. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a demandé au Conseil d'appeler à une « fin immédiate et complète de l'agression israélienne ». Les débats reprennent ce mercredi, mais la proposition franco-égyptienne

a eu un certain retentissement sur la réunion.

Le président de l'Autorité palestinienne&nbsp;a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à une «&nbsp;<em>fin immédiate et complète de l'agression israélienne&nbsp;</em>» et à la levée du «&nbsp;<em>siège suffocant&nbsp;</em>» du territoire.(Photo : Reuters)

Le président de l'Autorité palestinienne a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à une « fin immédiate et complète de l'agression israélienne » et à la levée du « siège suffocant » du territoire.
(Photo : Reuters)


Avec notre correspondant à New York, Philippe Bolopion

Le balai diplomatique s'est intensifié, à l'ONU, mais il tourne à la confusion. En plein débat du Conseil de sécurité, les présidents français et égyptien ont annoncé une nouvelle initiative pour faire taire les armes.

Le plan prévoit un cessez-le-feu provisoire, pour permettre le passage de l'aide humanitaire, puis des négociations entre Israéliens et factions palestiniennes en Egypte. Au programme : un système de surveillance voulu par Israël pour s'assurer que le Hamas ne puisse pas se réarmer, mais aussi la levée du blocus israélien.

Bras de fer

Israël n'a pas rejeté la proposition et l'étudie sérieusement. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, l'a accueillie favorablement, de même que les Etats-Unis.

Mais peut-être pour maintenir la pression, la Libye a formalisé au Conseil de sécurité un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat, y compris des tirs de roquettes du Hamas. Le texte demande la levée du blocus israélien et le déploiement d'une force internationale d'observateurs pour surveiller le cessez-le-feu et protéger les civils palestiniens.

En l'état, la résolution serait très probablement rejetée par Israël et donc bloquée par un veto américain. En dépit des premiers signes d'un possible retour du dialogue, le bras de fer continue donc.

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