Article publié le 07/01/2009 Dernière mise à jour le 07/01/2009 à 06:51 TU
Le président de l'Autorité palestinienne a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à une « fin immédiate et complète de l'agression israélienne » et à la levée du « siège suffocant » du territoire.
(Photo : Reuters)
Le balai diplomatique s'est intensifié, à l'ONU, mais il tourne à la confusion. En plein débat du Conseil de sécurité, les présidents français et égyptien ont annoncé une nouvelle initiative pour faire taire les armes.
Le plan prévoit un cessez-le-feu provisoire, pour permettre le passage de l'aide humanitaire, puis des négociations entre Israéliens et factions palestiniennes en Egypte. Au programme : un système de surveillance voulu par Israël pour s'assurer que le Hamas ne puisse pas se réarmer, mais aussi la levée du blocus israélien.
Bras de fer
Israël n'a pas rejeté la proposition et l'étudie sérieusement. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, l'a accueillie favorablement, de même que les Etats-Unis.
Mais peut-être pour maintenir la pression, la Libye a formalisé au Conseil de sécurité un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat, y compris des tirs de roquettes du Hamas. Le texte demande la levée du blocus israélien et le déploiement d'une force internationale d'observateurs pour surveiller le cessez-le-feu et protéger les civils palestiniens.
En l'état, la résolution serait très probablement rejetée par Israël et donc bloquée par un veto américain. En dépit des premiers signes d'un possible retour du dialogue, le bras de fer continue donc.