Article publié le 15/01/2009 Dernière mise à jour le 15/01/2009 à 03:41 TU
Le président bolivien Evo Morales (d) au palais présidentiel, le 14 janvier 2009. La Bolivie décide de rompre ses relations diplomatiques avec Israël.
(Photo : Reuters)
C’est devant le corps diplomatique, invité au palais présidentiel pour échanger les vœux de nouvel an, qu’Evo Morales a fait son annonce : « face à ces graves atteintes à la vie et à l’humanité, a-t-il déclaré devant les ambassadeurs, la Bolivie rompt les relations diplomatiques avec Israël ».
Le président bolivien, fidèle allié du Vénézuélien Hugo Chavez, a également dénoncé ce qu’il a appelé un « génocide contre la Palestine » et a souhaité que le Premier ministre israélien et les membres de son cabinet soient soumis à un procès devant la Cour pénale internationale.
Il a par ailleurs assuré que le prix Nobel obtenu en 1994 par l’actuel président israélien Shimon Peres devrait lui être retiré.
Soutiens internationaux
Evo Morales avait déjà condamné très rapidement l’offensive israélienne contre Gaza, une offensive qu’il avait qualifiée publiquement de « sauvage, inhumaine et criminelle ».
Quelques heures avant de faire son annonce, le chef de l’Etat avait reçu à La Paz une délégation ministérielle iranienne dont l’objectif était justement de recueillir des soutiens internationaux contre l’attaque sur Gaza.
L’Iran avec qui la Bolivie a établi des relations diplomatiques il y a, à peine, un peu plus d’un an.