Article publié le 18/01/2009 Dernière mise à jour le 18/01/2009 à 22:48 TU
De gauche à droite , le chef d'Etat italien Silvio Berlusconi, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre israélien Ehud Olmert, son homologue tchèque Mirek Topolanek, le Britannique Gordon Brown et l'Espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, lors d'une conférence de presse à Jérusalem, le 18 janvier 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
C’est l’image forte que les Israéliens souhaitaient pour cette sortie de crise : le président français, Nicolas Sarkozy et les autres leaders européens – Merkel, Brown, Zapatero, Topolanek et Berlusconi – reçus à dîner à la résidence du Premier ministre israélien Ehud Olmert.
Au centre de ce sommet à Jérusalem : l’arrêt du trafic d’armes à la frontière de l’Egypte et de la bande de Gaza et les mesures que les pays européens sont prêts à adopter pour apporter leur contribution et consolider la trêve. Il est aussi question dans la foulée de donner une nouvelle impulsion au processus de paix dans la région.
« Votre position et votre amitié nous confortent », affirme Ehud Olmert à ses interlocuteurs. « Nous ne voulons pas conquérir Gaza, nous ne voulons contrôler Gaza et nous ne voulons pas rester à Gaza. Nous voulons sortir de ce territoire le plus vite possible », souligne Ehud Olmert.
Une position saluée par le président français. Nicolas Sarkozy propose d’« aller plus loin » en convoquant une conférence internationale sur le Proche-Orient en 2009. « Il faut tout mettre sur la table », dit encore le président français.
Propos similaires des autres dirigeants européens, qui demandent à Israël de mettre un terme à son blocus de la bande de Gaza pour permettre le passage de l’aide humanitaire.
« Toute l'Europe ne transigera jamais sur le droit à la sécurité de l'Etat d'Israël. »
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