Article publié le 19/01/2009 Dernière mise à jour le 19/01/2009 à 14:52 TU
L'offensive israélienne menée depuis le 27 décembre dans la bande de Gaza a fait près de 1 300 morts et plus de 5 300 blessés parmi les Palestiniens, dont une majorité de civils, selon les services d'urgence de Gaza. Après 22 jours sous les bombes, la bande de Gaza commence aussi à faire un bilan des dégâts. D'après les premières estimations du Bureau central palestinien des statistiques, le coût des destructions se monterait à plus d'un milliard de dollars.
Des Palestiniens regardent les ruines des maisons détruites lors d'un raid israélien à Jabalia, dans le nord de Gaza, le 18 janvier 2009.
(Photo : Reuters)
Plus de 20 000 bâtiments d'habitations auraient été endommagés par les bombardements israéliens, selon le Bureau central palestinien des statistiques, et plus de 4 000 habitations complètement détruites.
En outre, 48 bâtiments gouvernementaux, 30 commissariats, 20 mosquées, 18 écoles, 3 cliniques ont été ravagés, sans compter les dégâts sur les routes, ou le réseau d'eau et d'électricité.
Au total, 14% des immeubles de la bande de Gaza auraient souffert, parmi lesquels le siège de l'ancien Parlement et des bâtiments ministériels dont la construction avait été largement financée par l'Union européenne.
L'UE, principal pourvoyeur de fonds aux territoires palestiniens, avec 486 millions d'euros en 2008, a estimé par la voix de son commissaire à l'action humanitaire, Louis Michel, qu'elle « n'était pas simplement là pour payer la casse ».
Une casse estimée à 476 millions de dollars, affirme le Bureau palestinien des statistiques, auquel il faut ajouter, estime-t-il, 500 000 dollars rien que pour déblayer les décombres.