Article publié le 26/01/2009 Dernière mise à jour le 26/01/2009 à 12:01 TU
Une manifestation contre les effets de la crise financière en Islande, le 20 janvier 2009 à Reykjavik.
(Photo: AFP)
La prospérité de l'Islande était basée sur son secteur bancaire. Ce pays a logiquement été un des premiers et un des plus durement frappés par la crise financière.
A l’automne le gouvernement islandais, ultralibéral, a dû prendre le contrôle de trois grandes banques en manque de liquidités.
Responsabilité
Le pays lui même était en faillite et c'est la Russie qui est venue au secours des Islandais. Le ministre du Commerce qui démissionne s'est déclaré « désolé » de ce qui est arrivé au secteur financier de son pays.
Bjorgvin Gudni Sigurdsson reconnait sa part de responsabilité dans l'effondrement du secteur bancaire. Sa démission entraîne celle du directeur général de l'Autorité des marchés financiers, mais le ministre des Finances, les gouverneurs des banques centrales et le Premier ministre sont encore en place.
Les manifestations se multiplient pour réclamer une démission immédiate du gouvernement malgré l'annonce d’élections anticipées au printemps.
A lire également