par RFI
Article publié le 03/02/2009 Dernière mise à jour le 04/02/2009 à 00:43 TU
L'adhésion de l'Islande à l'Union européenne, puis à la zone euro, est le meilleur choix pour ce petit pays de l'extrême nord de l'Europe, selon sa nouvelle dirigeante, Johanna Sigurdardottir. Le Premier ministre, à la tête d'un gouvernement intérimaire depuis dimanche dernier, prône la voie de l'intégration comme meilleur bouclier contre les turbulences économiques qui ont mis le pays en quasi-faillite.
Johanna Sigurdardottir, dirigeante du gouvernement islandais, est, comme son parti social-démocrate, favorable à l'adhésion de son pays à l'Union européenne, alors que son prédécesseur, conservateur, y était farouchement opposé.
Nommée pour faire face à la crise économique qui a contraint son pays, parmi les plus riches de la zone occidentale, à demander un prêt au Fonds monétaire international (FMI), la nouvelle dirigeante devrait entamer le processus d'une éventuelle adhésion. Il faut pour cela changer la Constitution et, dans un premier temps, convoquer de nouvelles élections. La date du 25 avril est avancée. Dix jours avant le scrutin, un rapport sur l'adhésion et le changement de monnaie sera publié par une commission parlementaire.
Les valeurs de l'Europe
De fait, l'Islande remplit déjà les critères. Elle pourrait donc devenir membre dès 2011, selon le commissaire à l'Elargissement qui prône, pour des raisons pratiques, un couplage des élargissements à l'Islande et à la Croatie.
Les négociations d'adhésion seraient en tout cas accélérées du fait que l'Islande appartient déjà à l'Espace économique européen. L’île a donc harmonisé une grande partie de sa législation, tout en partageant, selon la présidence tchèque, les valeurs de l'Europe.
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