Mali

Isolé, Ag Bahanga dit vouloir faire la paix

par  RFI

Article publié le 04/02/2009 Dernière mise à jour le 04/02/2009 à 11:52 TU

Le chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga, dont l'armée malienne a refusé la proposition de trêve sur le terrain, a « officiellement » demandé mardi à la médiation algérienne sa réintégration dans le processus de paix.

Le rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga
(Photo : maliweb.net)

De plus en plus isolé sur le terrain, Ibrahim Ag Bahanga veut revenir dans le processus de paix, via l’accord d’Alger. Et selon son entourage, il a déjà pris contact avec la médiation algérienne.

Cette dernière, plutôt irritée par ce chef d’un groupe de rebelles touaregs, aurait réservé sa réponse, le temps de discuter de cette nouvelle donne avec Bamako.

En attendant, le gouvernement malien fait plutôt connaître ses conditions pour accélérer les opérations de cantonnement et de désarmement des autres rebelles touaregs réunis sous la bannière de l’Alliance pour la démocratie et le changement.

Militaires déserteurs

Ils sont plusieurs centaines, et le mois dernier, leur retour à Kidal n’a pas eu lieu, faute d’entente avec l’armée sur le processus de cantonnement et de désarmement.

Cette fois-ci, Bamako propose dans le lot, les militaires déserteurs – ils sont plusieurs dizaines – qui reviendraient à Kidal avec leurs armes, pour être tout de suite cantonnés. Par la suite, ils seront intégrés dans les unités spéciales, chargées d’assurer la sécurité du nord, mais sous commandement de l’armée régulière, comme le précise l’accord d’Alger.

Quant aux autres rebelles touaregs du groupe de l’Alliance, estimés à plusieurs centaines, ils seront désarmés avant d’être cantonnés à Kidal.