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France / OTAN

La France négocie son retour dans le commandement intégré

par  RFI

Article publié le 05/02/2009 Dernière mise à jour le 05/02/2009 à 06:07 TU

Selon les informations du journal Le Monde, non confirmées officiellement, Paris devrait obtenir deux commandements importants en gage de son retour dans les structures intégrées de l'Alliance atlantique, qu'elle avait quittées en 1966. Ce retour pourrait être officialisé lors du 60e anniversaire de l'OTAN , les 3 et 4 avril prochains à Strasbourg et Kehl. La France, membre fondateur de l'Alliance en 1949, a quitté son commandement intégré sous la présidence du général de Gaulle en 1966.

Discours du général de Gaulle annonçant le retrait de la France du commandement intégré de  l'OTAN en 1966. Les Français ont toujours voulu garder une certaine indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, y compris au sein de l'Alliance.(Photo : AFP )

Discours du général de Gaulle annonçant le retrait de la France du commandement intégré de l'OTAN en 1966. Les Français ont toujours voulu garder une certaine indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, y compris au sein de l'Alliance.
(Photo : AFP )

Le premier de ces deux postes concernés est la tête de l'ACT,, l'Allied Command Transformation, basé en Virginie aux Etats-Unis, un organisme chargé de piloter les transformations de l'Alliance. C'est l'un des deux commandements dits « stratégiques » de l'OTAN, traditionnellement occupé par des officiers américains. Il coiffe 200 personnes. Second poste, le commandement régional basé à Lisbonne, au Portugal. On y trouve le quartier général de la Force de réaction rapide et un centre d'analyses de photos satellites.

Pour l'heure pas de confirmation officielle, mais cette réintégration complète de la France devrait être annoncée d'ici au sommet de l'OTAN début avril. Mais les négociations vont continuer, 110 postes de généraux doivent être répartis, et plus de postes pour les Français signifie moins de postes pour les autres, Britanniques et Allemands. Dans une tribune commune publiée mardi dans la presse, la chancellière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy n'y font allusion, mais appellent à une véritable coopération entre Union européenne et OTAN, une politique concertée qui soit éloignée de toute décision unilatérale.