Article publié le 10/02/2009 Dernière mise à jour le 10/02/2009 à 22:01 TU
Le secrétaire d'Etat au Trésor, Timothy Geithner (g) et le président de la Commission bancaire du Sénat, Christopher Dodd (d) au département du Trésor américain, à Washington, le 10 février 2009.
(Photo : Reuters)
Au départ, il n’était question que de débloquer la deuxième moitié des 700 milliards de dollars qui avaient été votés à l’automne, sous l’administration Bush, pour venir en aide au système financier menacé d’effondrement. Mais le secrétaire au Trésor a expliqué que ce plan, tel qu’il avait été conçu à l'origine, était très loin d’avoir donné les résultats escomptés. Et la grogne est montée très sérieusement, dans l’opinion publique américaine, lorsque les dirigeants des banques aidées par l’Etat se sont octroyés d’énormes bonus, avec l’argent du contribuable.
Se débarasser des actifs douteux
L'administration Obama reprend donc les choses au départ. D’abord, avec l’épuration du bilan des banques. L’idée, c’est de les débarrasser des actifs douteux qui plombent leurs comptes et qui ont conduit à un quasi blocage du crédit. Pour cela, une structure à capitaux mixtes, privés et publics, va être créée, dotée d’abord d’un capital de 500 milliards de dollars, mais qui pourrait ensuite monter à 1000 milliards.
Ensuite, les banques devront rendre plus de comptes sur la manière dont elles utilisent l’argent public. Cela a été un des gros défauts du plan Paulson, avec l’impression que l’argent disparaissait sans véritable contrôle.
Soutien au crédit
Enfin, des mesures de soutien au crédit vont être annoncées (crédit à la consommation, crédit aux entreprises), puis dans les semaines à venir, une autre batterie de mesures destinées à venir en aide aux propriétaires qui ne peuvent plus payer leurs traites et qui sont menacés de saisie.
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