Article publié le 02/10/2008 Dernière mise à jour le 02/10/2008 à 09:33 TU
Avec notre correspondante à Atlanta, Anne Toulouse
C’est une majorité confortable, puisqu’il fallait 60 voix sur 100, il y en a eu 14 de plus. Cela va donc envoyer un signal fort à la Chambre des représentants, reste à savoir s’il sera entendu.
Pour que ce texte devienne une loi, il faudra qu’il soit voté en termes identiques par la Chambre. Celle-ci a rejeté lundi la version originale qui depuis lors a été en quelque sorte habillée par le Sénat. Rien n’a été enlevé car la structure de ce plan de sauvetage a été soigneusement élaborée pour répondre à la crise financière et sauf à la mettre à plat, il était difficile de la remanier.
En revanche, les négociateurs du Sénat y ont ajouté des provisions destinées à faire basculer les voix qui ont manqué, essentiellement des voix républicaines. Ces provisions portent sur un élargissement des garanties bancaires et sur des abattements fiscaux.
La pression est désormais sur la Chambre des représentants
Le Sénat les a bien accueilli mais il n’y a pas de garanti que la Chambre en fasse autant. Ce ne sont pas ses dirigeants qui ont négocié le texte, et même s’ils ont annoncé qu’ils feraient tout pour qu’il soit voté, encore faut-il que leurs troupes les suivent. Et on a vu lundi dernier que le vote avait échappé au contrôle des deux partis.
Cette fois-ci, ils ont retenu la leçon, le chef de la majorité démocrate a déclaré que s’il n’y avait pas les voix pour voter le texte vendredi, on le voterait samedi, et que s’il n’y avait pas des voix samedi, on le voterait dimanche.
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