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Union européenne/Crise financière

Les gouvernants européens veulent peser sur l’économie

Article publié le 22/02/2009 Dernière mise à jour le 22/02/2009 à 21:04 TU

Les chefs d’Etat et de gouvernements européens qui se rendront le 2 avril à Londres pour le sommet du G20 voudraient doubler les ressources du Fonds monétaire international et trouver les moyens de surveiller les marchés financiers. Ils en ont parlé au cours de leur réunion de dimanche à Berlin.

Avec notre envoyée spéciale à Berlin, Muriel Paradon

500 milliards de dollars pour les institutions internationales, dont le FMI, c’est ce qu’a proposé Gordon Brown, le Premier ministre britannique, qui sera l’hôte du G20, en avril, à Londres. Il faut plus d’argent pour aider les pays en difficulté et aussi prévenir les crises, a dit Gordon Brown.

(Source: Wikipédia)

(Source: Wikipédia)

Pour ce qui est de la régulation financière, la chancelière allemande Angela Merkel a énoncé un certain nombre de points qui, selon elle, font consensus. Travailler à un meilleur contrôle des produits financiers, notamment les fonds spéculatifs, mais aussi réfléchir à des sanctions, notamment contre les paradis fiscaux. Des sujets dont les Britanniques ne voulaient pas trop entendre parler avant ce sommet. Donc,c’est plutôt une avancée de ce point de vue, mais cela reste des déclarations d’intention qu' il faudra concrétiser à Londres, a dit Nicolas Sarkozy. Nous n’avons pas le choix, il faut refonder le capitalisme, nous avons une responsabilité historique.

Le protectionnisme, les tensions entre Paris et Prague

De ce point de vue-là, il n’y a pas eu grand chose de concret à part dire qu’il faut, quand on prend des mesures contre la crise, veiller à ce que ces mesures ne soient pas protectionnistes. Les dirigeants européens sont restés assez elliptiques.

Quant à Nicolas Sarkozy et Mirek Topolanek, le Premier ministre tchèque, qui s’opposent sur ce sujet, ils se seraient vus quelques minutes en aparté, mais on ne sait pas vraiment ce qu’ils se sont dit. Devant la presse, ils ont préféré afficher une certaine entente, en accusant les médias d’en faire trop. En tout cas, ce thème du protectionnisme reviendra sur la table dimanche prochain, puisqu’il sera l’objet du sommet de Bruxelles, le 1er mars.