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France/Guadeloupe

Reprise des négociations sur les bas salaires

Article publié le 23/02/2009 Dernière mise à jour le 23/02/2009 à 15:43 TU

En Guadeloupe, les négociations doivent reprendre aujourd'hui à 16 heures (heure de Paris), entre syndicats et patronat, au lendemain des obsèques du syndicaliste tué près d’un barrage dressé par des manifestants. Ils entendaient protester contre la vie chère. Laurence Parisot, présidente du MEDEF a, d’ores et déjà, affiché son pessimisme quant à l’issue de ces négociations. Sur place, les patrons restent optimistes.

Une sortie de conflit est nécessaire pour que la population retrouve une vie normale.(Photo : Reuters)

Une sortie de conflit est nécessaire pour que la population retrouve une vie normale.
(Photo : Reuters)

 
Avec notre envoyé spécial en Guadeloupe, Mathieu Baratier

Les négociations reprennent avec la délicate question de l’augmentation de 200 euros pour les bas salaires que réclament les syndicats et que refuse le patronat. Vendredi, les représentants des chefs d’entreprises étaient prêts à donner  50 euros. Ces dernières 48 heures, le gouvernement a annoncé une aide aux entreprises guadeloupéennes, sous la forme de reports de droits de douanes.

Un ballon d’oxygène pour permettre aux entreprises de faire un effort, par exemple, sur les salaires. Les chefs d’entreprises se sont réunis ce week-end et ils devraient arriver ce lundi avec de nouvelles propositions plus proches des syndicats.

Le patronat optimiste

Ce ne sera peut-être pas les 200 euros escomptés, mais cela permettra la relance de négociations. Même si les syndicats ne semblent pas prêts à faire des concessions sur leurs revendications, certains patrons semblent optimistes. Ils espèrent arriver à un accord d’ici à une semaine. Une chose est sûre, pour les syndicats comme pour les travailleurs, la grève générale ne peut pas s’éterniser.         

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