Article publié le 12/03/2009 Dernière mise à jour le 12/03/2009 à 18:33 TU
Des bougies en hommage aux victimes de la tuerie perpertrée par un adolescent dans le collège d'Albertville de Winnenden, en Allemagne, le 11 mars 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
L’Allemagne est sous le choc après la tuerie du collège Albertville de Winnenden. La chancelière Merkel a parlé d’une journée de deuil pour son pays, qualifiant le massacre commis par Tim Kretschmer d’inconcevable.
Les drapeaux seront en berne ce jeudi dans tout le pays ainsi que le jour de la cérémonie à la mémoire des quinze victimes tuées, neuf élèves, trois enseignants et trois personnes abattues durant la brève cavale du jeune tueur. Ce dernier s’est finalement suicidé après avoir été retrouvé par la police à une quarantaine de kilomètres des lieux du drame.
Le pistolet utilisé provenait apparemment du domicile de son père, qui dispose légalement de quinze armes. L’une d’entre elles n’était pas enfermée comme les autres dans un coffre ainsi que les nombreuses munitions utilisées par Tim Kretschmer.
On ignore pour l’instant quels ont été les motifs du jeune homme, qui avait fréquenté le collège jusqu’à l’année dernière. Il avait eu une scolarité médiocre mais sans faire parler de lui. Il avait la réputation d’un élève réservé et peu intégré au reste de l’école.
L’enquête permettra sans doute de comprendre des motifs qui restent obscurs. Hormis le choc qui frappe l’Allemagne, des débats ont déjà lieu sur la nécessité de mesures plus strictes pour assurer la sécurité des écoles ou pour empêcher que des adolescents puissent avoir accès à des armes.
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