par Sophie Ribstein
Article publié le 24/03/2009 Dernière mise à jour le 24/03/2009 à 23:38 TU
Nkosi Mandla Mandela (g), petit-fils de l'ancien président sud-africain et prix Nobel de la paix Nelson Mandela (c), et le président de l'ANC Jacob Zuma (d), le 15 février 2009, en Afrique du Sud.
(Photo : AFP)
« C’est un triste jour pour l’Afrique du Sud. Ce refus du gouvernement de délivrer un visa au Dalaï Lama entache vraiment nos efforts en faveur de la démocratie » : c’est ce qu’a déclaré déçu, Mandla Mandela, le petit-fils de Nelson Mandela et organisateur de la conférence.
Après l’annonce du boycott de Desmond Tutu, Frederik de Klerk et du comité Nobel, la rencontre a donc été reportée ; « reportée dans l’intérêt de la paix », selon les responsables de l’organisation du Mondial de football. Tous souhaitent maintenant que la conférence puisse avoir lieu plus tard dans de bonnes conditions, en présence des Nobel de la paix invités.
Mais le gouvernement a réitéré ce matin et a assuré qu’il n’accordera pas de visa au Dalaï Lama avant la Coupe du monde de 2010. Il s’agit de préserver l’intérêt national. L’Afrique du Sud, l’un des partenaires commerciaux les plus importants de la Chine en Afrique, souhaite ne pas fâcher Pékin.
Selon Monseigneur Tutu, son pays a honteusement succombé à la pression chinoise. La Chine, elle, s’est dit satisfaite que les autorités de Pretoria n’accueillent pas le chef spirituel des Tibétains.
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