Article publié le 27/03/2009 Dernière mise à jour le 27/03/2009 à 12:03 TU
Yasukazu Hamada, le ministre de la Défense japonaise lors d’une conférence, à Tokyo le 27 mars 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
Au terme de sa Constitution pacifique, le Japon ne peut détruire une fusée nord-coréenne que si elle risque de se diriger vers le territoire japonais à la suite d’un incident ou d’une erreur de trajectoire. Si l’engin ne fait que survoler l’archipel, comme en 1998, il ne peut être détruit.
Devant le Parlement, le ministre japonais des Affaires étrangères, Hirofumi Nakasone, déclare que rien ne s’oppose à ce que les Etats-Unis prêtent main forte au Japon pour détruire un missile nord-coréen se dirigeant vers l’archipel. En clair, le Japon laisse son allié américain décider si la fusée nord-coréenne constitue une menace directe pour sa sécurité et la détruire à sa place. L’allié américain n’aura que quelques secondes pour prendre sa décision.
Le Japon et les Etats-Unis ont déployé un bouclier antimissile autour de l’archipel. Le long de la côte de la mer du Japon qui regarde vers une Corée du Nord très proche, les villes japonaises ont été mises en état d’alerte. Leurs habitants participent en ce moment à des exercices de prévention au cas où la fusée nord-coréenne se dirigerait vers le territoire japonais.
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