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Madagascar

Le projet des assises nationales patine

par  RFI

Article publié le 28/03/2009 Dernière mise à jour le 28/03/2009 à 04:44 TU

Le projet d'assises nationales pour sortir le pays de la crise n’avance pas. La société civile qui a tenu hier une conférence de presse à Antananarivo a proposé sa facilitation mais visiblement les différents acteurs ne sont pas tous sur la même longueur d'ondes sur les objectifs de ces assises.

Le parti de l'ancien président, le TIM, aujourd'hui dans l'opposition, demande que Marc Ravalomanana puisse rentrer pour participer à ces assises.(Photo : AFP)

Le parti de l'ancien président, le TIM, aujourd'hui dans l'opposition, demande que Marc Ravalomanana puisse rentrer pour participer à ces assises.
(Photo : AFP)

Les membres de la société civile qui jouent les facilitateurs tentent de convaincre tous les protagonistes de s'entendre sur le programme de ces assises nationales souveraines qui doivent se tenir d'ici le 10 avril. Mais manifestement ils ne sont pas au bout de leur peine. Les avis divergent déjà sur la formule.

Dans le camp d’Andry Rajoelina, qui préside la Haute Autorité de transition, on affirme avoir déjà lancé les invitations pour les 2 et 3 avril prochain. On indique également que ces assises n'auront pour objectif que de poser le cadre général d'une future conférence et d'en fixer l'ordre du jour.

Divergences

 

Vision différente dans les rangs des partis politiques qui ont mené la lutte aux côtés de l'ancien maire. Ces derniers souhaitent que les assises définissent les structures de la transition et la répartition des différentes forces politiques sociales et économiques dans ces structures.

 

Quant au parti de l'ancien président, le TIM, aujourd'hui dans l'opposition, il pose un préalable. Il demande que Marc Ravalomanana puisse rentrer pour participer à ces assises.

 

Les bailleurs de fonds attendent impatiemment que les acteurs malgaches trouvent une issue négociée et consensuelle pour sortir de la crise. La Grande Ile déjà touchée par la récession internationale est très dépendante de l'aide étrangère. Un facteur qui devrait peser sur l'équipe qui vient de prendre le pouvoir à Antananarivo.

Dossier spécial

(Photo : AFP/Reuters)