Article publié le 29/03/2009 Dernière mise à jour le 29/03/2009 à 13:14 TU
A New York, le Rockefeller Center a éteint ses lumières pour participer à l'opération « Une heure pour la planète », le 28 mars 2009.
(Photo : AFP)
Avec notre correspondant à New York, Philippe Bolopion
Pendant une heure, New York a cessé d’être New York. La plupart des lumières criardes de Times Square se sont éteintes. Les enseignes de Broadway ont plongé dans une demi-obscurité. La pointe de l'Empire State Building a perdu ses couleurs, le quartier général de l’ONU au bord de l'East River s’est assombrit, même les ponts de Manhattan, y compris le célèbre Brooklyn Bridge, ont disparu de la nuit new-yorkaise.
Dans les rues, tout le monde n’a pas immédiatement compris ce qui se passait, mais la nouvelle s’est répandue aussi rapidement que les lumières s’éteignaient. Pendant une heure, New York, si gourmande en énergie, s’est joint à l’opération «Une heure pour la planète» lancée par le Fonds mondial pour la nature.
Symbole
Les économies d’électricité seront sans doute modestes. Beaucoup de New-Yorkais ignoraient tout de l’événement et les habitudes ne changent pas en un soir. La ville reste abominablement surchauffée en hiver et en été, la climatisation fonctionne à plein régime, partout et tout le temps.
Mais New York est aussi une ville de symbole et en ce mettant en veilleuse, la Grosse Pomme extravagante a prouvé au reste du monde qu’elle n’était pas totalement étrangère aux préoccupations environnementales du reste de la planète.
« Avec ses 230 monuments éteints, Paris s'est fortement engagé. »
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