Article publié le 30/03/2009 Dernière mise à jour le 30/03/2009 à 07:57 TU
De notre correspondante à Los Angeles, Laureen Ortiz
En février dernier, lors de sa dernière apparition publique en Europe, Maurice Jarre avait reçu un Ours d'Or au Festival de Berlin pour l'ensemble de sa carrière.
(Photo : AFP)
Né à Lyon en 1924, c’est aux Etats-Unis qu’il vivait depuis les années 60 et c’est dans la Mecque du cinéma qu’il vient de s’éteindre.
Le compositeur de musiques de films Maurice Jarre, trois fois oscarisé, n’aura toutefois pas attendu ce dernier instant pour se voir attribuer le signe ultime de reconnaissance à Los Angeles : une étoile gravée à son nom sur le Boulevard de la gloire à Hollywood, reçue en 1994.
Maurice Jarre, le père de Jean-Michel Jarre, a signé plus de 150 œuvres. C’est en 1962 que sa carrière sur le grand écran s’envole grâce à la musique du film Lawrence d’Arabie de David Lean. Il obtient alors son premier Oscar et son duo avec le réalisateur britannique lui vaudra deux autres statuettes pour Docteur Jivago et La route des Indes. Associé à de nombreux films mythiques, Maurice Jarre a aussi composé les bandes originales du Cercle des poètes disparus et de Paris brûle-t-il ?
Percussionniste de formation, Jarre s’est découvert une passion pour la musique relativement tard, dit-on, à la fin de l’adolescence. Ses qualités de symphoniste l’ont poussé à incorporer dans ses compositions des instruments typiques comme la flûte fujara, un instrument traditionnel slovaque. A partir des années 80, il s’est aussi intéressé aux sons électroniques qui ont d’ailleurs fait le succès de son fils.
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