Article publié le 01/04/2009 Dernière mise à jour le 01/04/2009 à 13:39 TU
Le quartier précaire Boribana dans la commune d'Attécoubé à Abidjan. 64% des pauvres vivent dans des baraques.
(Photo : www.banquemondiale.org)
Avec notre correspondant à Abidjan, Norbert Navarro
Très vite, donc, la Côte d’Ivoire va pouvoir obtenir de l’argent frais de la Banque mondiale, et notamment des appuis budgétaires. Et elle verra une petite partie de sa dette extérieure allégée.
Mais le vrai coup d’éponge sur l’ardoise ivoirienne ne sera pas donné avant le « point d’achèvement » de son programme, prévu pour être atteint dans deux ans, ou plus tôt si les performances économiques sont bonnes.
Réaménagement des dettes
En attendant, la Côte d’ivoire va passer devant le Club de Paris, qui regroupe ses créanciers publics, pour obtenir un réaménagement de sa dette extérieure, puis devant le Club de Londres, pour obtenir la même chose de ses créanciers privés.
D’autres institutions financières pourraient également coopérer avec Abidjan, comme par exemple la Banque européenne d’investissements. Que du bonheur pour un pays tout content d’être enfin reconnu comme pauvre et très endetté.
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