Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Madagascar

On négocie mais sans les partisans de Ravalomanana

par  RFI

Article publié le 11/04/2009 Dernière mise à jour le 11/04/2009 à 15:06 TU

L'espoir suscité par les négociations directes, sous l'égide conjointe de l'ONU et de l'Union africaine, entre partisans de l'ancien et du nouvel homme fort de Madagascar est quelque peu refroidi. Les pro-Ravalomanana ont quitté, ce samedi, la table des discussions installée à l'ambassade du Sénégal.

C'est sous l'égide conjointe de l'ONU et de l'Union africaine que se tiennent actuellement les négociations entre les représentants de M. Ravalomanana et de A. Rajoelina.(Photo : DR)

C'est sous l'égide conjointe de l'ONU et de l'Union africaine que se tiennent actuellement les négociations entre les représentants de M. Ravalomanana et de A. Rajoelina.
(Photo : DR)

Peut-on discuter de la sortie de crise, sans les partisans de Marc Ravalomanana ? A priori, cela semble incongru. C’est pourtant ce qui se passe ce samedi à l’ambassade du Sénégal, où une charte consensuelle de la transition est censée être élaborée.

En fait, si les négociations peuvent continuer, malgré l’absence du camp de l’ancien président de la République, c’est qu’elles ont été aussi ouvertes aux représentants des anciens chefs de l’Etat, Didier Ratsiraka et Albert Zafy.

Ainsi, trois des quatre grandes familles politiques malgaches sont représentées et la médiation dirigée par des membres de la société civile, sous l’égide des Nations unies et l’Union africaine, se poursuit.

Mais pour un véritable consensus, il faudra sans doute repasser, puisqu’on ne peut pas ignorer le poids politique de l’ancien régime. Les partisans de Marc Ravalomanana exigent toujours son retour au pays et sa reprise de fonction, comme préalable aux discussions, accusant même les médiateurs internationaux de partialité.

Une trêve pascale est annoncée pour ce dimanche, mais dès lundi, les manifestations pour le retour à la légalité reprendront dans la capitale.

A lire

(Photo : AFP/Reuters)