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Congo Brazzaville

Un dialogue sans opposition

par  RFI

Article publié le 15/04/2009 Dernière mise à jour le 15/04/2009 à 11:58 TU

Ce dialogue « républicain », annoncé lors de la visite en mars du président français Nicolas Sarkozy, est censé préparer l'élection présidentielle prévue en juillet prochain. La première séance s'est déroulée ce mardi après-midi au palais du Parlement mais les ténors de l'opposition n'étaient pas là.

Pascal Tsaty Mabiala, porte-parole du Front uni des partis d'opposition congolais.(Photo : www.zenga-mambu.com)

Pascal Tsaty Mabiala, porte-parole du Front uni des partis d'opposition congolais.
(Photo : www.zenga-mambu.com)

Aucun des grands leaders de l'opposition n'était au palais du Parlement ce mardi. Raison invoquée par le porte-parole de Front uni des partis d'opposition, l'absence d'ordre du jour. Pascal Tsaty Mabiala : « Nous n’avons pas reçu l’ordre du jour. Vous imaginez qu’on ouvre la consultation aujourd’hui. Le compromis voulait simplement qu’à leur projet d’ordre du jour s’ajoutent les points que nous croyons, nous, être les points essentiels. C’était en plus la maîtrise du corps électoral, c’était la question sur la commission nationale électorale, sur la question de l’accord-cadre qui devait être entériné par le président de la République seul. Vous imaginez bien que ce n’est pas normal, appuie Pascal Tsaty Mabiala,  Monsieur le président de la République est candidat ! ».

Ce à quoi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Alain Akouala, répond : « Bien sûr, que tous ces points figurent à l’ordre du jour. Cette opposition radicale voudrait qu’il y ait une espèce de table rase de tout le cadre institutionnel, de tout le cadre constitutionnel, qui régit la vie politique de notre pays depuis 2002. Si tel est leur point de vue, celui-ci doit être débattu avec les autres composantes de la vie politique nationale. Donc tous ces points seront abordés, s’il y a un boycott et nous ne le souhaitons pas, assure Alain Akouala et nous en profitons pour demander justement à ces compatriotes de se retrouver ce mercredi pour que nous puissions poursuivre les travaux dans l’intérêt de notre pays ».

Autre point à l'origine de ce boycott de l'opposition : un désaccord sur l'organisation des débats dirigés par le président du Sénat. L'opposition souhaitait qu'il soit secondé par Aimée Ngali, l'une des figures politiques congolaises. Cette candidature a été écartée. Le ministre Alain Akouala demande qu'une nouvelle proposition soit faite.