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Maroc / Sahara occidental

Pas de pourparlers en vue

par  RFI

Article publié le 16/04/2009 Dernière mise à jour le 16/04/2009 à 16:10 TU

L'émissaire spécial du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross.(Photo : AFP)

L'émissaire spécial du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross.
(Photo : AFP)

Ban Ki-moon n'est pas optimiste sur une résolution rapide du conflit du Sahara occidental. Le secrétaire général de l'Onu estime même que la possibilité d’une reprise des pourparlers entre le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario s’éloigne. Depuis plus d’un an, aucune négociation entre les deux parties n’a pu être organisée. L'envoyé spécial de Ban Ki-moon, l'Américain Christopher Ross, préconise une politique de petits pas. Le Maroc se dispute l’administration du Sahara occidental, cette ancienne colonie espagnole, avec le mouvement indépendantiste du front Polisario depuis plus de 30 ans.

Pour Christopher Ross, il faut organiser une première réunion informelle pour tenter de rapprocher les points de vue. Surtout, ne pas parler de reprise des pourparlers, mais de prise de contact et de préparatifs.

Une politique des touts petits pas qui cache mal la difficulté pour l’envoyé spécial de l'Onu de faire avancer le dossier. Car pour le moment, les positions entre les deux parties sont toujours inconciliables.

Rencontre informelle

Le territoire du Sahara occidental, 266 000 km² pour une population estimée de 390 000 habitants, est disputé par le Maroc et le Front Polisario.(Carte : S. Borelva / RFI)

Le territoire du Sahara occidental, 266 000 km² pour une population estimée de 390 000 habitants, est disputé par le Maroc et le Front Polisario.
(Carte : S. Borelva / RFI)

Pour le Maroc, la décision de ne pas reprendre les pourparlers suscite une certaine inquiétude. Le royaume espérait que Christopher Ross choisirait l’option d’un retour à la table des négociations avec la proposition marocaine comme seul point de départ : celle d’une autonomie partielle pour le Sahara occidental mais sous la souveraineté du royaume.

Le Front Polisario, lui, s’est réjoui mercredi de cette tactique des petits pas. Il veut voir dans cette décision, un retour à zéro et le rejet de la proposition marocaine. « C’est la preuve que le plan d’autonomie est dépassé et que le référendum reste la seule option réaliste », a expliqué à RFI un représentant du Front Polisario.

En réalité, l’envoyé spécial de Ban Ki-moon s’est bien gardé de préciser quel serait le contenu de cette rencontre informelle et quel résultat il aimerait obtenir.