par RFI
Article publié le 19/04/2009 Dernière mise à jour le 19/04/2009 à 03:01 TU
Les drapeaux de Chypre du Nord (gauche) et turc (droite) flottent au dessus du village de Riso Karpaso, dans la partie turque de Chypre.
(Photo : Reuters)
Les Chypriotes turcs ont voté en faveur de la réunification de Chypre et ils ont porté au pouvoir Mehmet Ali Talat pour mener à bien les négociations mais la crise est passée par là.
Inquiets de la situation économique, lassés par la lenteur du processus de négociation, la majorité des électeurs pourraient pencher en faveur des nationalistes.
Paradoxe
Le retour des nationalistes au pouvoir signifierait pour les Chypriotes grecs que les discussions déjà délicates avec un Premier ministre chypriote turc qui se définit lui même comme progressiste et partisan de la réunification deviendraient extrêmement difficiles.
Même les conservateurs en sont conscients. Ils ont déjà annoncé que Memeth Ali Talat poursuivrait sa mission de négociateur même s'ils remportent les élections. Un paradoxe pour l'actuel Premier ministre qui a organisé ces élections anticipées en espérant en sortir renforcé pour faire avancer le processus de la réunification.
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