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Sénégal / Maroc

Air Sénégal International : la menace d'un dépôt de bilan

Article publié le 25/04/2009 Dernière mise à jour le 25/04/2009 à 14:15 TU

C'est toujours la galère pour 500 passagers d’Air Sénégal International. Plus aucun vol de la compagnie ne décolle et les passagers se retrouvent bloqués dans les aéroports de Paris, Dakar, Bissau ou encore Nouakchott. Les choses ne risquent pas de s’arranger. Air Sénégal International est l'objet d'une querelle entre l'Etat sénégalais et le repreneur, la Royal Air Maroc.

Avec notre correspondante à Dakar, Julie Vandal

Les membres du personnel d'Air Sénégal International se sont réunis devant le ministère des Transports aériens, à Dakar, le 24 avril 2009.(Photo : AFP)

Les membres du personnel d'Air Sénégal International se sont réunis devant le ministère des Transports aériens, à Dakar, le 24 avril 2009.
(Photo : AFP)

Faute de moyens financiers, les avions d’Air Sénégal International sont cloués au sol et ce jusqu’à nouvel ordre. Une situation prévisible selon la compagnie Royal Air Maroc (RAM).

Dans un communiqué paru vendredi, la RAM indique que depuis plusieurs semaines « elle n’a cessé d’alerter ses coactionnaires sur les risques d’arrêt des activités d’Air Sénégal International ». La compagnie marocaine estime également que cette fin de l’exploitation est « la conséquence inévitable de la situation créée par la partie sénégalaise qui a pris des décisions qui ont nui à l’existence même de sa compagnie nationale ».

Joint par RFI, la direction d’Air Sénégal International n’a pas souhaité réagir à ces propos ni s'exprimer sur cette interruption des vols de la compagnie. Même réponse du côté du ministère des Transports aériens du Sénégal.

Vendredi en fin d’après-midi le ministre Habib Sy a toutefois rencontré le Suttaaas, le Syndicat unique des travailleurs des transports aériens et activités annexes du Sénégal, le syndicat unique des travailleurs des transports aériens.

A l’issue de la réunion, Baïla Sow, le secrétaire général du syndicat, a déclaré vouloir être optimiste. « Nous avons demandé à l’Etat que l’exploitation reprenne au plus vite, a-t-il expliqué, le ministre nous a dit qu’ils étaient en train de tout faire pour que la situation évolue rapidement ».