par RFI
Article publié le 08/05/2009 Dernière mise à jour le 08/05/2009 à 13:17 TU
L'ancien soldat américain, Steven Green accusé de meurtre et de viol, risque la peine de mort.
(Photo : AFP)
En 2006, Steven Green a 19 ans. Il appartient à la 101e division aéroportée en Irak. Il est affecté au poste de contrôle de Mahmoudiya, à 20 km de Bagdad. C'est là qu'il prépare son expédition meurtrière avec quatre compagnons d'armes.
Les cinq hommes boivent du whisky, jouent aux cartes et se fixent un objectif : la maison d'Abir Kassim al-Janabi, la jeune fille a 14 ans. Elle sera violée, tuée puis brûlée par le groupe.
Son père, sa mère et sa petite sœur seront également exécutés. Selon les témoins, c'est Steven Green qui a abattu toute la famille.
« C'était un crime prémédité »
Le jeune Texan a été décrit durant le procès comme un homme à la gâchette facile. Il a été renvoyé de l'armée pour troubles de la personnalité, juste avant que les circonstances du massacre de Mahmoudiya ne soient découvertes.
L'ex-soldat est donc jugé par un tribunal civil, contrairement à ses quatre complices condamnés, eux, devant une cour martiale, certains à la prison à vie. « C'était un crime prémédité, tout était planifié », a souligné le procureur cette semaine.
Au cours du procès, la défense a plaidé la clémence pour Steven Green, invoquant le traumatisme de la guerre qui aurait brisé l'ancien première classe.
A lire également