par RFI
Article publié le 16/05/2009 Dernière mise à jour le 16/05/2009 à 12:03 TU
Le Parti démocrate du Japon, principale force d'opposition, a élu ce samedi à sa tête Yokio Hatoyama, bras droit du président sortant, pour tenter de renverser le gouvernement aux élections de septembre. Yokio Hatoyama succède à Ichiro Ozawa, contraint de démissionner à la suite d'un scandale de financement politique occulte. Il deviendra donc le prochain Premier ministre, si le PDJ remporte les législatives de septembre.
Le Parti démocratique du Japon (PDJ), principale formation de l'opposition, a porté à sa tête Yukio Hatoyama, le 16 mai 2009.
( Photo : Reuters )
Les commentateurs estiment que ce choix témoigne surtout d'une volonté de ne pas bouleverser le rapport des forces au sein de la formation, à quatre mois des élections législatives.
« M. Propre »
Pour le moment, le Parti démocrate du Japon engrange les bénéfices de l'effondrement du Parti libéral-démocrate, le parti conservateur qui domine les affaires depuis plus d'un demi-siècle et dont la popularité s'est profondément érodée tout au long de la législature, au point qu'il est presque miraculeux qu'il ait pu se maintenir jusqu'à son terme.
Yukio Hatoyama a été désigné par les « grands électeurs » du parti, députés et sénateurs. La base lui aurait certainement préféré Katsuya Okada, le « M. Propre » du parti, plus jeune et plus radical, pour rompre avec le clientélisme et les soupçons de dérives qui accablent régulièrement le personnel politique japonais.
Bon perdant, Katsuya Okada s'est engagé à soutenir le nouveau président pour la bataille électorale qui s'annonce dans l'archipel. Normalement l'opposition japonaise est en ordre de bataille.
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