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Chine / Brésil

Le pétrole au coeur des accords

Article publié le 20/05/2009 Dernière mise à jour le 20/05/2009 à 12:58 TU

Le président brésilien (g) Luiz Inacio Lula da Silva et son homologue chinois Hu Jintao, viennent de signer 13 accords commerciaux.(Photo : Jason Lee/Reuters)

Le président brésilien (g) Luiz Inacio Lula da Silva et son homologue chinois Hu Jintao, viennent de signer 13 accords commerciaux.
(Photo : Jason Lee/Reuters)

Un bilan fructueux pour la visite du président Lula en Chine qui a finalement conclu treize accords de partenariat avec Pékin, en particulier dans le secteur pétrolier. Les dirigeants chinois et brésilien ont également réaffirmé leur volonté de réforme du système économique et monétaire mondial, mais sans annoncer pour l'instant de projets précis dans ce domaine.

Avec notre correspondant à Pékin, Marc Lebeaupin

Une fois encore, la priorité va au pétrole, véritable obsession pour les dirigeants chinois qui veulent garantir l'approvisionnement de la Chine sur le long terme. L'accord le plus important signé jusqu'à maintenant concerne donc un prêt de 10 milliard de dollars, accordé par la Chine, à la compagnie brésilienne Pétrobras.

Ce prêt, remboursable sur 10 ans, est destiné à financer des projets d'investissements de la compagnie nationale brésilienne, en particulier pour l'exploration des gisements sous marins. En contrepartie, le Brésil garantit à la Chine la livraison de 200 000 barils de pétrole par jour pendant dix ans. L'accord a été finalisé ce mardi.

Le président Lula s'est aussitôt félicité de ce nouveau renforcement des relations entre les deux pays. La Chine est devenue récemment, à l'occasion de la crise financière, le premier partenaire du Brésil devant les Etats-Unis.

Mais au-delà de ces accords commerciaux et financiers très attendus, les deux grands pays émergents n'ont pas donné suite pour l'instant à leurs projets d'instaurer un nouvel ordre économique mondial. Avant cette visite, Chinois et Brésiliens avaient évoqué, chacun de leur côté, leur désir de renforcer leur influence dans les institutions financières internationales, mais surtout de remettre en cause le rôle du dollar comme principale monnaie de réserve et d'échange.

Aucun nouveau commentaire n'a été fait, pour l'instant, sur ce sujet. L'accord conclu le mardi 19 mai sur les livraisons de pétrole à la Chine a été négocié en dollars.