par RFI
Article publié le 26/05/2009 Dernière mise à jour le 26/05/2009 à 07:32 TU
Le directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn (d) accueilli à son arrivée à Abidjan par le ministre ivoirien des Finances Charles Diby Koffi (g) et le ministre du Plan et du Développement Paul Bouhon Bouabre (c), le 25 mai.
(Photo : AFP)
De tous les soutiens dont a bénéficié la Côte d’Ivoire en cette année 2009, celui qui aura été le plus décisif, elle le doit au FMI et à son directeur général, le Français Dominique Strauss-Kahn, qui a pesé de tout son poids dans l’accord conclu fin mars avec Abidjan.
Après dix ans d’attente, cet accord a été le fait générateur d’une cascade de bonnes nouvelles pour les finances de l’Etat ivoirien, qui en avaient bien besoin.
Feu vert décisif
Désigné dans le jargon des grands argentiers internationaux sous l’appellation de « point de décision », le feu vert du FMI a aussitôt fait passer au vert celui de la Banque mondiale pour le cofinancement du programme de réduction de la pauvreté et pour la croissance. Et il a donné à la Côte d’ivoire la clé de la tirelire réservée aux pays dits « pauvres et très endettés ».
L’horizon financier ivoirien s’éclaircissant, Abidjan a repris sa coopération avec d’autres grandes institutions telles que la Banque africaine de développement ou encore la Banque européenne d’investissement.
Et comme, dans le même temps, les créanciers publics de la Côte d’Ivoire, réunis au sein du Club de Paris et ses créanciers privés, regroupés au sein du Club de Londres, lui ont accordé ou vont encore lui accorder de substantielles annulations de dette et des rééchelonnements à long terme des reliquats, ont mesure le rôle du FMI dans cette horlogerie financière et de son horloger en chef, Dominique Strauss-Kahn.
Archives