par RFI
Article publié le 04/06/2009 Dernière mise à jour le 04/06/2009 à 23:20 TU
Manifestation de soutien aux deux journalistes Euna Lee et Laura Ling dans les rues de Séoul, le 4 juin 2009.
(Photo: Reuters)
« Un acte hostile »
Les deux journalistes américaines n'avaient pas de visa. Elles ne prévoyaient sans doute pas de pénétrer sur le sol nord-coréen. Mais elles sont désormais accusées d'avoir commis un « acte hostile », et encourent entre cinq et dix ans de détention et de travaux forcés.
Leur détention permet à Pyongyang d'exercer des pressions sur Washington, d'autant que ce procès intervient dans un climat de grande tension internationale, après l’essai nucléaire nord-coréen du 25 mai condamné par l’ONU, et au moment où les membres du Conseil de sécurité de l'ONU peinent à s'entendre sur une résolution et un projet de sanction contre le pays le plus fermé au monde.
Reporter sans frontières a appelé « les autorités judiciaires nord-coréennes à la plus grande clémence ». RSF espère pour les deux jeunes femmes « l’acquittement et la libération ».
La famille, les amis et des collègues des deux femmes ont organisé en leur soutien une veillée aux chandelles mercredi soir à Washington et dans sept autres villes des Etats-Unis.
Sur le même sujet