Article publié le 10/06/2009 Dernière mise à jour le 10/06/2009 à 08:30 TU
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Fiat et Chrysler ont conclu un accord en vue de la formation d'une alliance stratégique.
(Photo : Reuters)
C’est l’une des neuf juges de la Cour suprême qui avait décidé lundi soir de suspendre provisoirement la vente des actifs rentables de Chrysler à l’italien Fiat, le temps d’examiner le recours déposé par les gestionnaires de fonds de pension qui s’estimaient lésés. Aux termes de l’accord, en effet, ils ne doivent récupérer qu’un peu moins des 42 millions de dollars investis dans le constructeur automobile.
Pour bloquer la vente, il aurait fallu que quatre au moins des neuf juges donnent raison aux plaignants. Cela n’a pas été le cas. Le gouvernement américain, le constructeur et son futur partenaire italien ont en outre fait valoir que Chrysler perdait actuellement 100 millions de dollars par jour, que plus de 38 000 emplois directs étaient en jeu et que l’annulation du projet de restructuration n’aurait pas laissé d’autre option que la liquidation pure et simple de la société.
Le capital du nouveau Chrysler sera détenu dans un premier temps à 55% par un fonds à gestion syndicale, à 10% par l’Etat et à 20% par Fiat, qui ne débourse pas d’argent mais qui donne au constructeur américain l’accès à sa technologie, notamment en matière de véhicules plus petits et moins gourmands en carburant.
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