Article publié le 10/06/2009 Dernière mise à jour le 10/06/2009 à 12:39 TU
Je présente tous mes remerciements à RFI qui donne dans pareille circonstance une façon libre de s'exprimer. Je dirai que c'est quand même triste cette mort subite du Président Omar Bongo Odimba suite au décès de sa femme que la terre leur soit légère et que le Tout Puissant soit avec leurs enfants et leur famille.
Je demanderais à ceux qui restent de respecter strictement la Constitution comme cela se doit afin d'éviter tout ennui, puisse que le président gabonais a toujours souhaiter la paix pour son pays. Alors nous demandons à toute la population d'être vigilante et de se contrôler, pas de violence parce que cela n'amène nulle part.
Juliano, Owendo, Gabon
Bonjour à vous!
Je suis intéressé par le dossier des biens immobilisés du M.Bongo. Il a été rapporté, par vous, que ces biens ressortaient de manigances et détournements de fonds pour ne pas dire les fonds du contribuable et exploitation de ressources premières. Car, en effet, son salaire de président de la République ne peut le justifier.
Mon inquiétude est portée sur le retournement dudit patrimoine qui a déjà fait l'objet d'action en justice par le gouvernement français, si je m'abuse. Ira t-il dans le patrimoine qui fera l'objet d'un éventuel partage entre ses héritiers? Restera t-il en France parce que ce sont des biens à confisquer? Ou repartira t-il dans les caisses de l'Etat gabonais?
Dans la même optique de dénonciation des acquis malhonnête, est il le seul à posséder des biens douteux, qui ne s'expriment pas avec une quelconque source de revenu? À la positive pouviez vous nous les dénoncer comme le cas Bongo Ondimba?
Nous savons tous que les secrets d'État existent, et que les intérêts inter-Etats dirigent, loin de relater les faits à ce à qui de droit, dans une fiction. Nous pensons qu'une loi de contestation s'appliquant sur un individu, s'applique sur un ensemble. Nous pensons que la loi doit être chez vous celle-ci...quelconque dirigeant dilapidant, sur nos terres, fera objet de contestation pouvant entrainer perquisition pour l'intérêt des siens.
Naddy, Libreville, Gabon
Merci à tous ceux qui respectent le malheur du peuple gabonais à travers leurs messages. Nous venons de perdre en l'espace de trois mois à peine notre couple présidentiel que nous aimions vraiment de tous nos cœurs (n'en déplaise à ceux qui vivent tranquillement en occident, Gabonais compris).
Assurément ils sont nombreux ceux qui ne connaissent pas le Gabon, le Gabon profond et qui se contentent de commentaires sur la base des informations, souvent tendancieuses, reçues des media occidentaux qui eux mêmes pour beaucoup, ne connaissent pas le Gabon profond.
Car si tel eût été le cas, vous comprendriez que les gabonais sont vraiment touchés par cette épreuve. Oui, c'est vrai, Bongo n'était pas parfait, and so what??? Nous qui avons vécu au Gabon toutes ces 41 années, sommes-nous morts? Mourrons-nous plus de faim que d'autres pays africains? Nous battons-nous à coup de fusil les uns contre les autres? Eh bien non. Et peut-être que notre retard dans le développement (à l'occidental) était le prix à payer pour vivre en paix dans un pays où toutes les nationalités gagnent bien, et même très bien leur vie...
Ceci dit, je reconnais que la couverture par RFI de cette nouvelle m'a plutôt agréablement surpris car respectant l'homme et le Chef d'Etat qu'il était, beaucoup pensaient le contraire, merci pour votre professionnalisme.
Aussi, j'invite ceux qui ne l'ont pas encore compris de prier plutôt pour que la transition à venir se déroule dans les meilleures conditions car tant que Bongo était là on connaissait à quoi nous attendre mais maintenant qu'il est parti, on verra si notre classe politique est mâture... Merci.
Megha, Libreville, Gabon
Bonjour
Je suis très ulcéré par les propos tenus par Monsieur Noel Mamère, qui a traité laconiquement le regretté président Bongo de crapule. Ce Monsieur que les Gabonais connaissent à peine, est d'une moralité douteuse, car traiter un mort de la sorte alors avant même son enterrement est une insulte à la patrie gabonaise; Nous connaissons au Gabon les limites du pouvoir Bongo, notamment au niveau économique où les richesses n'ont pas été redistribuées comme il se devait, et lui même avait fait son mea culpa avant la mort.
On ne demandait pas un concert de louange unanime à Bongo mais juste un peu de respect pour ce Monsieur qui a tout de même laissé un pays stable, tout comme nous respectons l'opinion de quelques Français qui ont donné le pourcentage oubliable de Monsieur Mamère aux présidentielles passées.
Nicaise, Franceville, Gabon
Bongo est parti mais son clan est toujours là. Ils ont pillé mon pays pendant plus 40 ans et ils sont prêts à continuer. La presse française est d ailleurs en train de faire la pub pour ses enfants qu’on n’aime pas. Je ne sais pas ce que ces deux personnages peuvent faire pour mon peuple, ils ont déjà montré les limites de leurs capacités. Ce qu’ils savent faire le mieux c’est voler. Je souhaite que les Gabonais soient vigilants cette fois ci et ne se laissent pas berner par ces tortionnaires.
Mme Myna, Liberville, Gabon
Arrêtez de confondre les choses, OBO n'as jamais été un dictateur, je suis Gabonais et je sais de quoi je parle. Si on s'en tient au sens premier du mot ou comme cela a été le cas des autres, il n'a pas assassiné ses opposants politiques comme les dictateurs qui ont géré vos pays, il n'a pas mis le pays à sang pour assoir son pouvoir, le Gabon est un pays qui vit dans la paix et qui vivra dans la paix , le seul problème de OBO c'est sa mauvaise redistribution de la manne pétrolière, et c'est sur ce domaine que je condamne cet homme. Il n’a pas su profiter des richesses du pays pour le faire évoluer, mais par contre il a utilisé cet argent pour son compte, mais de là à le traiter de dictateur au même titre que Mobutu, Bokassa et autres je dis c'est faux! Et ceux la qui se réjouissent de sa mort sachez vous aussi vous n'êtes pas éternels et que quelqu’un aussi se réjouira de votre mort. Et pour ceux là qui pensent que le Gabon va sombrer comme l'ont été certains pays, je vous assure que ça ne va pas se passer , car nous avons eu un héritage de cet homme c'est la paix et l'unité nationale(c'est d'ailleurs la seule chose de bien qu'il laisse à ce pays) et nous allons monter au yeux du monde entier que le Gabon va gérer très bien ce passage !
Darcangel, Sénégal
Même si le monde entier ne peut pas reconnaître les bienfaits de ce grand homme qui vient de nous quitter, à mon avis cela est très méchant. Le président Bongo à beaucoup œuvré pour son Pays non seulement la paix et la stabilité mais il a contribué au développement de notre pays à travers les fêtes tournantes pas d'ingratitude à son égard s'il vous plaît. Pour les Gabonaises et Gabonais, nous perdons un grand penseur; à cela je souhaite mes condoléances à la famille attristée et les rassure de mon soutien moral et spirituel. Que la terre te soit légère, Monsieur le Président
Jean Guy, Mouila, Gabon
Il est agréablement surprenant de voir que le peuple gabonais observe une attitude responsable devant cet évènement qui aurait mis un autre peuple dans les rues, manifestant, ou alors jubilant tel que ça a été le cas à l'annonce de l'ex président du sénat, feu Georges Rawiri (en une seule nuit, tous les bars du pays ont vu le stock s’écrouler).
Pour cette fois, le peuple semble sincèrement touché (et aussi indifférents pour la majorité d'entre eux).
Ce que voudrait le peuple gabonais maintenant, c'est que la Constitution soit appliquée (texte téléchargeable au lien suivant http://www.droit-afrique.com/images/textes/Gabon/Gabon%20-%20Constitution.pdf ).
Quant à l'affaire de succession, que la presse internationale cesse de créer des polémiques et de créer une psychose chez les gabonais. Nous appliquerons les textes, et nous élirons un nouveau président. Car nous en sommes sûrs, Feu Bongo Ondimba aurait souhaité que son successeur soit connu par les urnes.
Il n'est pas question de "tradition africaine". Ceux qui en parlent sont même loin de connaître les traditions gabonaises. Nous passerons par les urnes, et gare à quiconque voudra forcer sa place à la tête de l'Etat. Celui-là même verra que les gabonais ne sont pas pacifique quand il le faut.
Quant à Ali Bongo, qu'il se mette en garde. Les urnes sont faites pour tout le monde. L'utilisation de la force de sa part ne générera que du tort au pays, pareil s'il tentait une fraude électorale. Son impopularité lui conseillerait déjà de ne même pas oser se présenter. A sa place, je laisserai les autres faire, et je me contenterais de rester humble envers le peuple.
Et si tout se passe comme le prévoit la Constitution, Ali n'aurait rien à craindre pour son avenir à lui.
Anonyme, Port-Gentil, Gabon
Le Président Bongo est mort, paix à son âme.
Les traditions et coutumes Nzebi exigent un profond respect aux morts et tout au long du deuil qui frappe notre pays, respectons ce grand homme qui nous a dirigé 40 ans durant, ensuite nous ferons la palabre selon nos traditions pour la succession dans le respect de la constitution afin de préserver la paix quoi que soit l'identité de celui que le peuple aura choisi
Appolinaire, Libreville, Gabon
Paix et hommage au premier Gabonais des Gabonais le Président Omar Bongo Ondimba. Le Gabon est un pays qui s'est distingué par le climat pacifique instauré par notre très cher père et Président Omar Bongo Ondimba. Il est aussi fort de noter que c'est un homme avec ses forces et faiblesses qui a porté durant 41 ans la veste de président pacifiste pour le Gabon et l'Afrique entière. Peu importe la durée de transition qui doit bien être sûr de délai court. Ce passage doit se faire dans la paix la transparence. A la presse, notre frère Ali Bongo qui ne s'est pas présenté ne s'est pas encore positionné. La liste des candidats n'est pas connue alors ne parlons pas de successeur car cela est actuellement mal perçu par les Gabonais, tournons la page pour de nouveau écrire l'histoire de notre pays une nouvelle histoire mondiale.
Alain Jackson, Port-Gentil, Gabon
Je suggère à mes confrères gabonais d'être unis quelque soit alpha...et protéger notre petit pays...de ne pas regarder derrière mais devant ...nous avons l'expérience avec des pays voisins... ne nous fions pas aux semeurs de troubles, ceux là qui au moindre pépins prendront le premier avion et abriteront leur famille.... mais pensons plutôt à nos enfants ; nos parents; nos frères; nos sœurs; nos amis; nos voisins...etc. j'aime mon pays; j'aime mes confrères, qu'ils soient fang punu mienè kota...soyons solidaires....
Anonyme, Gabon
Suite au décès du Président Bongo et même bien avant son décès, un débat s'est engagé autour de sa succession. J'invite les autorités gabonaises à faire appliquer les dispositions constitutionnelles pour amorcer une transition en douceur et maintenir le climat de paix actuel. Mais il me parait impossible d'organiser les élections dans les délais constitutionnels compte tenu de son coût et de la logistique à mettre en place. Aussi, serait il judicieux que toute la classe politique se concerte pour trouver, comme le faisait si bien le Président Bongo Ondimba, un consensus qui permettra d'élaborer un calendrier électoral qui ne devra pas aller au delà de 2010. Merci
Georges, Libreville, Gabon
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