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Italie / G8

Le G8 du développement s’ouvre à Rome

par  RFI

Article publié le 11/06/2009 Dernière mise à jour le 11/06/2009 à 14:58 TU

Les ministres du Développement des huit pays les plus industrialisés de la planète se rencontrent jeudi et vendredi pour parler, notamment, des efforts à faire en termes d'aide au développement. Ces huit pays à eux seuls fournissent plus des deux tiers du volume mondial de l'aide. Pourtant, ils sont bien loin de l'objectif pris il y a plus de 30 ans de consacrer 0,7% de leurs PIB à l'aide au développement. En 2009, la France affiche une contribution de 0,44% de son PIB, contre 0,39% en 2008.

Les ministres du Développement des 8 pays les plus industrialisés réunis au Palais du Farnesina, à Rome, le 11 juin 2009.(Photo : AFP)

Les ministres du Développement des 8 pays les plus industrialisés réunis au Palais du Farnesina, à Rome, le 11 juin 2009.
(Photo : AFP)

C’en est fini de la Zone de solidarité prioritaire : créée en 1998, la ZSP comprenait une cinquantaine de pays dans le monde, dont une quarantaine en Afrique sub-saharienne. Elle est remplacée par une liste plus restreinte de 14 pays en Afrique qualifiés par Paris de prioritaires.

Ces 14 pays, parmi lesquels la Mauritanie, Madagascar, le Niger, le Tchad, le Togo et la RDC, recevront 50% de l'aide française et seront les seuls à bénéficier de l'ensemble des instruments financiers : subventions, prêts et garanties.

Paris les a choisis pour leur lien fort avec la France, linguistique ou politique, mais aussi parce qu'ils présentent pour la France un enjeu migratoire important. Et cela même si deux pays africains seulement, le Bénin et le Sénégal, ont signé des accords migratoires avec la France et que l'enveloppe d'aide au développement attribuée au ministère français de l'Immigration est de 60 millions d'euros sur un total de plus de 7 milliards.

Outre ces 14 pays, les autres pays africains, traditionnellement bénéficiaires de l'aide française, tel que le Gabon, le Congo-Brazzaville, l'Afrique du Sud ou la Côte d'Ivoire changent de catégories. Ils sont dorénavant classés par Paris dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires entretenant des relations privilégiées avec la France. Ils recevront une aide uniquement sous forme de prêts concessionnels, essentiellement axée sur le soutien à la croissance économique.