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Mauritanie

Nouveau round de discussions à Dakar

par  RFI

Article publié le 21/06/2009 Dernière mise à jour le 21/06/2009 à 05:44 TU

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, signant l'accord de Dakar, à Nouakchott, le 4 juin 2009.(Photo : AFP)

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, signant l'accord de Dakar, à Nouakchott, le 4 juin 2009.
(Photo : AFP)

On s'achemine peut-être vers un déblocage des négociations. Après le refus du camp du candidat Abdelaziz d'envoyer des représentants dans la capitale sénégalaise, un nouveau round de discussions entre Mauritaniens se tient aujourd'hui dans la capitale sénégalaise, Dakar. Les trois parties en conflit se retrouvent une nouvelle fois sous l’égide du groupe de contact et de l’Union africaine. Le but : tenter de trouver des compromis sur certains points de blocages, qui parasitent la mise en œuvre de l’accord signé le 4 juin dernier. Cet accord devait permettre la tenue d’une élection présidentielle consensuelle le 18 juillet prochain, mais les retards dans sa mise en œuvre remettent aujourd’hui en question la date même du scrutin. Or, il faut agir vite.

C’est un peu la réunion de la dernière chance. A Dakar, ce week-end, les différentes parties mauritaniennes vont tenter une nouvelle fois de dialoguer, mais à moins d’un mois de l’élection présidentielle, il est clair qu’il faut agir avec célérité. Les délais semblent de plus en plus courts politiquement, mais aussi techniquement.

Il faut en effet rouvrir les listes électorales, nommer une nouvelle commission électorale indépendante ou encore imprimer les bulletins de vote, le tout en quelques semaines.

« Ça passe ou ça casse »

Concernant l’accord de Dakar, le principal point de blocage demeure la question du Haut Conseil d’Etat (HCE). Pour l’opposition, cette structure née du putsch d’août dernier doit impérativement être dissoute avant l’élection, car elle incarne la continuité du coup d’Etat. Pour le camp de la majorité, en revanche, le HCE ne pose aucun problème. « Cette structure a perdu son caractère politique avec la démission du général Abdel Aziz », explique son directeur de campagne.

Quelles sont les chances de réussite de cette nouvelle rencontre de Dakar ? Difficile de faire des pronostics. « Ça passe ou ça casse », estimait samedi un diplomate. Pour reprendre une image du facilitateur sénégalais Cheikh Tidiane Gadio, tout dépendra du poids des faucons et des colombes dans chacun des trois camps.