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Iran

Tensions entre Téhéran et les Occidentaux

Article publié le 21/06/2009 Dernière mise à jour le 21/06/2009 à 20:38 TU

Au moins 10 personnes ont été tuées samedi à Téhéran. Les médias officiels mettent en cause des « agents terroristes manipulés par des pays occidentaux ». Les autorités s’en prennent aussi aux pays étrangers dont elles n’apprécient pas les commentaires. Plusieurs médias internationaux sont accusés d’alimenter les troubles. Le gouvernement a convoqué les ambassadeurs des 27 en poste à Téhéran. La chancelière allemande Angela Merkel a pris la tête des critiques européennes contre le pouvoir iranien. Mir Hossein Moussavi déclare que constester la fraude est un droit.

Image extraite d'une vidéo postée sur YouTube montrant un blessé après la manifestation du 20 juin à Téhéran.(Source: AFP / You Tube)

Image extraite d'une vidéo postée sur YouTube montrant un blessé après la manifestation du 20 juin à Téhéran.
(Source: AFP / You Tube)

Avec notre bureau de Bruxelles

Ces dernières heures, selon un nombre croissant de sites internet, les ambassades ou consulats à Téhéran, de Finlande, de Suède, de Norvège, du Danemark et de Belgique, ouvriraient leur porte à des opposants iraniens dont des blessés.

Renseignements pris auprès des ministères des Affaires étrangères des pays en question, cette information est fausse, répétons-le, absolument fausse. Aucun dissident iranien ne se trouve à l’intérieur, ni même aux abords des missions diplomatiques de ces pays en Iran.

Sans compter que l’on ne voit pas bien quel avantage il y aurait pour d’éventuels blessés à se présenter dans des ambassades dénuées de toutes infrastructures médicales.

Ce qui est avéré en revanche, c’est que plusieurs ambassades scandinaves à Téhéran ont reçu quelques courriels en provenance de leur pays les incitant à prendre fait et cause pour les partisans de monsieur Moussavi et, au besoin, de leur accorder l’asile politique.

Pour l’heure, on ne sait pas encore s’il s’agit là de l’effet d’une généreuse naïveté ou d’une tentative de manipulation de la part d’une officine iranienne destinée à plonger dans l’embarras des pays européens.