par RFI
Article publié le 02/07/2009 Dernière mise à jour le 02/07/2009 à 05:39 TU
Trois des dix candidats en lice : Ely Ould Mohamed Vall, ancien chef de la junte au pouvoir de 2005 à 2007 (g), l'opposant Ahmed ould Daddah (c) du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) et le général Mohamed Ould Abdel Aziz (d).
(Photos : AFP & M. Rivière/RFI)
Le scrutin promet d'être serré car parmi les dix candidats en lice, la moitié est constituée de poids lourds de la vie politique du pays.
Il y a d'abord les leaders de l'opposition : Ahmed Ould Daddah du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) ; Messaoud Ould Boulkheir, le président du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) ; Jemil Ould Mansour, le chef du parti islamiste Tewassoul ; puis cette nouvelle figure politique montante Hamadi Ould Meimou, un administrateur originaire du grand sud-est.
Viennent ensuite les militaires à commencer par Ely Ould Mohamed Vall, l'ancien président arrivé au pouvoir après un coup d'Etat et qui a conduit la transition démocratique entre 2005 et 2007. Mais il y a aussi Saleh Ould Henenna, l'auteur du coup d'Etat manqué du 8 juin 2003.
Et bien sûr, toujours sur les rangs, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, l'ancien N°1 de la junte qui a démissionné de ses fonctions militaires et présidentielles pour se porter candidat.
Enfin, trois personnalités déjà en lice pour le scrutin initialement prévu le 6 juin maintiennent leur candidature. Parmi elles, le vice-président de l'Assemblée nationale, Baba Hamidou Kane, dissident du Rassemblement des forces démocratiques.
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