par RFI
Article publié le 03/07/2009 Dernière mise à jour le 03/07/2009 à 07:21 TU
Le ministère de l’Intérieur a élaboré ce calendrier en tenant compte du délai maximum de 45 jours fixée par la Constitution. Cette programmation est irréaliste et irréalisable soutient l’opposition.
Selon Pierre Mamboundou, leader de l’Union du peuple gabonais « la bonne méthode consistera d’abord à procéder à la révision normale des listes électorales et ensuite tenir compte de la situation occasionnée par le décès du président de la République ».Le Parti démocratique gabonais au pouvoir, partisan d’un très cours dépassement du délai constitutionnel ne s’est pas exprimé au terme de la rencontre. Cependant certains partis de la majorité présidentielle demandent au ministère de l’Intérieur de revoir sa copie.
Pierre Claver Mvelé, vice-président du RPG estime pour sa part qu' « en 45 jours, cela n’est pas possible. Donc il faut le démontrer à la Cour constitutionnelle pour que la Cour puisse se décider en conséquence de cause ».
En attendant la décision de la cour constitutionnelle, le parti du président Bongo prépare minutieusement le scrutin. Ses militants désirant succéder au président fondateur ont jusqu’au 4 juillet pour déposer leur candidature. C’est une grande première pour ce parti.
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