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Iran

Les arrestations et menaces de procès se multiplient

par  RFI

Article publié le 04/07/2009 Dernière mise à jour le 05/07/2009 à 13:59 TU

La tension ne faiblit pas en Iran suite à la présidentielle controversée du 12 juin qui a porté pour la seconde fois Mahmoud Ahmadinejad à la tête de l'Etat. Les ultraconservateurs accusent les deux candidats qui contestent les élections, Mir Hossein Moussavi et Mohammad Khatami, de « crimes terribles » et pensent qu'ils doivent être traduits en justice. D'après la Campagne internationale pour les droits de l'homme, 2000 responsables de l'opposition, enseignants, journalistes, étudiants et autres manifestants seraient détenus dans le pays. Le journaliste Maziar Bahari est l'un d'eux.
Maziar Bahari, journaliste et réalisateur irano-canadien, a été arrêté peu après l'élection présidentielle iranienne.(Photo : Steve Rhodes / flickr.com )

Maziar Bahari, journaliste et réalisateur irano-canadien, a été arrêté peu après l'élection présidentielle iranienne.
(Photo : Steve Rhodes / flickr.com )

Selon son avocat, le journaliste irano-canadien, Maziar Bahari, correspondant de Newsweek à Téhéran, a été accusé d’action contre la sécurité nationale. Maziar Bahari a été arrêté quelques jours après l’élection présidentielle du 12 juin, alors que la capitale iranienne était le théâtre d’importantes manifestations de protestation contre les résultats du scrutin.

Depuis, le journaliste et réalisateur de films est toujours détenu par les autorités. Selon un autre avocat, un employé local de l’ambassade britannique, Hossein Rassam, arrêté il y a quelques jours, est également accusé d’action contre la sécurité nationale.

Au total, neuf employés locaux de l’ambassade britannique ont été arrêtés ; sept ont été libérés, mais deux sont toujours en prison. Plusieurs dirigeants réformateurs, également arrêtés, sont accusés d’action contre la sécurité nationale également.

Les autorités iraniennes n’ont pas précisé à quelle date ces personnes seront jugées, ni les peines qu’elles encourent. Les autorités iraniennes accusent les responsables réformateurs, des journalistes étrangers mais aussi des employés de l’ambassade britannique d’avoir provoqué les manifestations de protestation contre la réélection du président Ahmadinejad.  

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