par RFI
Article publié le 07/07/2009 Dernière mise à jour le 07/07/2009 à 10:45 TU
Libreville a saisi la Cour constitutionnelle sur l'impossibilité d'organiser l'élection dans les délais prévus par la Constitution, soit 45 jours après le constat de vacance du pouvoir. Le PDG, le Parti démocratique gabonais, au pouvoir, a reconnu officiellement lundi 6 juillet avoir bien enregistré dix candidatures à la candidature en vue de la présidentielle. Sans surprise, le fils du président défunt est bien sûr candidat. Mais il aura de sérieux concurrents. Le candidat du PDG sera officiellement désigné ce mercredi.
Ali Bongo Ondimba, 50 ans et fils du président fondateur du PDG n’a pas fait mystère de ses intentions politiques. Ministre de la Défense, il a été le premier à faire acte de candidature pour succéder à son papa. Quatrième vice-président du PDG, Ali Bongo affronte deux poids lourds du parti : Jean Eyéghé Ndong, premier vice-président de cette formation politique et actuel Premier ministre. Issu de la famille Léon Mba, Jean Eyéghé Ndong avait l’estime du président Bongo.
Il y a aussi Casimir Oyé Mba, membre du bureau politique qui a une riche expérience à faire valoir. Ancien Premier ministre et actuel ministre du Pétrole, il a été gouverneur de la banque des Etats de l’Afrique centrale. Sur la liste également, Daniel Ona Ondo, vice-président de l’Assemblée nationale, ancien ministre et cadre du PDG. Autre candidat, Christian Raphaël Ngondjout, ancien secrétaire d’Etat dans les années 1990 est le seul banquier. Son père fut l’éminence grise de l’indépendance du Gabon.
Parmi les dix postulants, on ne relève qu'une seule femme, Christiane Bitougah, ancienne syndicaliste qui a intégré le gouvernement en 2006. Tous les candidats ont été auditionnés lundi 6 juillet. C’est par consensus que sera désigné, ce mercredi, le champion qui défendra les couleurs du parti à la présidentielle anticipée.
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