Article publié le 08/07/2009 Dernière mise à jour le 09/07/2009 à 08:38 TU
Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi attend les chefs d'Etat du G8 à l'Aquila, le 8 juillet 2009.
(Photo : Jim Young/Reuters)
Avec notre envoyée spéciale, Mounia Daoudi
Au menu des discussions de ce G8, figure en bonne place bien sûr la crise avec les mesures de relance mais aussi les questions de régulation de la finance mondiale. Mais aucune décision économique ne devrait toutefois être prise. Tous les participants s’accordent en effet à reconnaître que ce G8 n’est qu’une étape intermédiaire entre le G20 de Londres et celui qui doit réunir en septembre prochain à Pittsburgh, aux Etats-Unis, les dirigeants des pays riches et des principales économies émergentes.Au programme de cette première journée, la lutte contre le réchauffement climatique. Le G8 a pour ambition de trouver un compromis sur la réduction des gaz à effet de serre dans les pays développés. Il s’agit même d’une nécessité et cela à quelques mois du sommet sur le climat qui doit se réunir en décembre prochain à Copenhague.
« Ils ont supprimé des documents du G8 beaucoup de chiffres cible évoqués jusqu'alors... »
L'épineuse question du climat |
Après un déjeuner consacré à la situation économique mondiale, les dirigeants du G8 se sont retrouvés cet après-midi autour de l’épineuse question du réchauffement climatique.
Les chefs d’Etat et de gouvernement des nations les plus riches, qui sont aussi les plus pollueuses, devaient en effet s’accorder sur la façon de réduire de manière substantielle leurs émissions de gaz à effet de serre.
Mais avant même le début de leurs discussions, il semblerait qu’aucun objectif chiffré ne sera fixé. L’ambition de réduire d’ici 2050 la moitié des émissions de ces gaz responsables du réchauffement climatique semble ainsi repoussée aux calendes grecques.
Le sujet sera en tout cas à l’ordre du jour jeudi 9 juillet lors de la réunion du Forum des économies majeures qui regroupe seize des plus grands pollueurs de la planète. Un forum où, là aussi, aucune décision importante ne devrait être prise puisque le président chinois sera le grand absent de cette rencontre.
Hu Jintao a dû en effet quitter dès mardi 7 juillet et de façon précipitée l’Italie en raison des émeutes du Xinjiang. |
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07/07/2009 à 21:24 TU