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Congo Brazzaville/Présidentielle

Les Congolais votent dans le calme

par  RFI

Article publié le 11/07/2009 Dernière mise à jour le 12/07/2009 à 15:07 TU

Les électeurs congolais votaient ce dimanche sans qu’il y ait forte affluence dans les bureaux de vote. Le président sortant Denis Sassou Nguesso fait figure de grand favori pour un second septennat face à douze adversaires, dont plusieurs ont appelé au boycott du scrutin. Denis Sassou Nguesso, 66 ans dont près de 25 cumulés à la tête du pays, est soutenu par une centaine de partis et d'associations formant le Rassemblement de la majorité présidentielle (RMP).

Une femme vote à Brazzaville, le 12 juillet 2009.(Photo : Reuters)

Une femme vote à Brazzaville, le 12 juillet 2009.
(Photo : Reuters)

Les opérations de vote ont commencé à 7H00 heures, heure locale. C’est dans le quartier de Ouenzé, au nord de Brazzaville, que Denis Sassou Nguesso (le président sortant) a voté ce matin.

Il était exactement 11h15. Sous les vivats de la foule et devant les caméras de télévision, le candidat président a accompli son devoir de citoyen, détendu et souriant.

Devant ce bureau de vote, une foule compacte d’électeurs attendait son tour alors que, dans d’autres quartiers de la capitale, ce matin, les électeurs étaient beaucoup plus rares.

Les opérations de vote ont bien commencé malgré un léger retard. La première électrice a voté à 7h20. Seul souci, l’absence des représentants des principaux partis de l’opposition qui dénoncent le manque de transparence du scrutin. Six candidats sur treize ont, du reste, appelé les Congolais à ne pas aller voter, tout en maintenant leur candidature.

Mathias Dzon (Ancien ministre des Finances et candidat de l'Alliance pour la République et la démocratie ARD) et Guy Romain Kinfoussia (chef de file de l'opposition et président de l'Union pour la démocratie et la République, UDR-Mwinda) sont les principaux challengers du président sortant.

Denis Sassou Nguesso part largement favori mais tout l’enjeu de cette élection repose sur le taux d’abstention et, à la mi-journée, au nord comme au sud de la capitale, on ne pouvait pas dire que les Congolais se pressaient pour aller aux urnes.

Henri Bouka

Président de la Conel, la commission nationale chargée de l’organisation des élections

« J'exhorte le peuple congolais, comme je l'ai dit dans tous les messages, à aller voter massivement... »

12/07/2009