Article publié le 12/07/2009 Dernière mise à jour le 12/07/2009 à 13:45 TU
Le président soudanais Omar el-Béchir (G) et son homologue égyptien Hosni Moubarak s'étaient déjà rencontrés, le 22 février 2009, en Egypte.
(Photo : AFP)
Pour le président Omar el-Béchir, le plus important est de continuer à défier le Tribunal pénal international. Même s’il a reçu le soutien de l’Union africaine, le président soudanais n’est pas le bienvenu dans plusieurs pays du continent. Visiter le grand voisin égyptien, et assister même au défilé de la nouvelle promotion des cadets de l’académie de police aux côtés du président Moubarak est une fin en soi.
Côté égyptien, on cherche surtout à trouver une solution à la crise du Darfour. Une crise qui, selon le ministre égyptien des Affaires étrangères constitue une menace stratégique pour l’Egypte. C’est la raison pour laquelle Ahmed Aboul Gheit a reçu samedi les représentants de diverses factions de la rébellion du Darfour et notamment le chef de l’Armée de libération du Soudan.
La semaine dernière, le ministre égyptien s’était entretenu avec des représentants du Mouvement pour la justice et l’égalité. Une activité diplomatique regardée avec scepticisme par les observateurs qui estiment que les efforts égyptiens peuvent être qualifiés ainsi : «trop peu, trop tard».
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