par RFI
Article publié le 20/07/2009 Dernière mise à jour le 20/07/2009 à 13:34 TU
Un policier accompagne une victime, après la fusillade, dans la gare de Bombay, en Inde, le 26 novembre 2008.
(Photo : Reuters)
C'est donc un véritable coup de théâtre. Mais la position de l'accusé, seul rescapé parmi les dix assaillants, devenait intenable. Les témoignages à charge - précis, documentés, incontestables - s'accumulaient dans le dossier d'accusation. Depuis l'ouverture des audiences, en avril, on a compté 134 témoins à charge.
Preuves à l'appui, l'accusé a été maintes fois formellement identifié comme l'un de ceux qui ont perpétré un véritable massacre, à coups de grenade et de fusils d'assaut, dans l'une des gares ferroviaires de Bombay. Cet épisode est d'ailleurs considéré comme l'un des plus sanglants parmi les attaques perpétrées. Ce 26 novembre, en quelques heures, deux hommes - dont Mohammad Ajmal Kasab - ont tué 52 personnes et ils en ont blessées 109.
Les enquêteurs sont convaincus que les combattants impliqués dans cette attaque ont été entraînés, équipés et financés par l'organisation terroriste pakistanaise Lashkar-e-Taïba.
La justice indienne a inculpé 38 personnes dans le cadre de l'enquête sur l'attaque du 26 novembre. 86 chefs d'inculpations ont été prononcés contre Kasab. Il encoure la peine de mort, par pendaison.
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