Article publié le 21/07/2009 Dernière mise à jour le 21/07/2009 à 12:25 TU
Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
Le mouvement anti Taro Aso au sein du parti conservateur destiné a remplacer le Premier ministre par quelqu’un de moins impopulaire que lui avant d’affronter le verdict des urnes paraît avoir échoué.
La défaite pour le parti conservateur risque d’être d’autant plus cuisante le 30 août prochain lors des législatives anticipées. Incapable de sortir le Japon de la pire récession de son histoire, Taro Aso a le soutien d’à peine 15% des Japonais.
L'opposition a le vent en poupe
Le Premier ministre doit s’exprimer ce mardi devant son parti pour rétablir sa cohésion mais cette réunion se déroulera à huis clos, preuve que le parti reste divisé et menacé d’éclatement.L’opposition, elle, a le vent en poupe encore plus depuis les élections du conseil municipal de Tokyo le 12 juillet.
Les Japonais semblent enfin vouloir mettre fin à un demi-siècle d’hégémonie conservatrice. Le Parti démocrate du Japon, la principale force de l’opposition, promet d’adopter une politique économique moins libérale et de réduire surtout l’influence de la toute puissante bureaucratie.