par RFI
Article publié le 30/07/2009 Dernière mise à jour le 30/07/2009 à 13:12 TU
A l'origine, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi (les candidats malheureux de l'élection présidentielle) et leurs partisans (qui dénoncent des fraudes) avaient demandé l'autorisation de prier à la grande mosquée de Téhéran de manière tout à fait pacifique. « Nous ne ferons pas de discours. Nous nous contenterons d'écouter des versets du Coran », avaient proposé les contestataires. « Pas question », avait répondu le ministère de l'Intérieur.
Les contestataires ont choisi alors de se rendre au cimetière. Quelque 150 policiers anti-émeutes les y attendaient. « Trois allées menant au périmètre où sont enterrées les victimes ont été fermées par la police », raconte un témoin.
Plusieurs personnes ont déjà été arrêtées, d'autres dispersées à coups de matraques. La police a contraint également Mir Hossein Moussavi à rebrousser chemin. Même chose pour la mère de Neda Agha Soltan, tuée le 20 juin par balle et devenue, depuis, le symbole de la contestation.
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