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Madagascar

Les postes-clés, pomme de discorde

par  RFI

Article publié le 10/08/2009 Dernière mise à jour le 10/08/2009 à 12:35 TU

Le médiateur en chef des Nations unies Tiébilé Dramé (g) et Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de transition malgache, avant la signature de l'accord à Maputo, le 9 août.(Photo : Carlos Litulo/AFP)

Le médiateur en chef des Nations unies Tiébilé Dramé (g) et Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de transition malgache, avant la signature de l'accord à Maputo, le 9 août.
(Photo : Carlos Litulo/AFP)

Les leaders des principales mouvances malgaches, Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Marc Ravalomanana se sont mis d'accord sur un calendrier électoral. Ainsi l'accord signé dimanche à Maputo prévoit la mise en place d'un gouvernement de transition qui doit organiser dans les quinze mois des élections présidentielle et législatives. Mais la question de la répartition des postes pendant la transition reste posée. Les acteurs de la crise malgache doivent se retrouver dans une dizaine de jours pour en discuter.

La rencontre de Maputo constitue un premier pas pour sortir Madagascar de la crise. Le gouvernement de la coalition devrait bientôt être formé.

«Je crois que le plus important aujourd’hui c’est que les leaders politiques malgaches ont compris qu’il était indispensable de faire des concessions mutuelles. Prenez le cas du président Marc Ravalomanana. Il a décidé qu’il n’est pas bon pour lui de participer à la transition et qu’il envisagerait son retour, une fois que les conditions politiques et sécuritaires seront réunies », se félicite Tiébilé Dramé, le médiateur des Nations unies, avant d’ajouter : « Et ce processus, cette dynamique, cet esprit de Maputo va continuer ».

Mais il reste une étape cruciale pour arriver à la mise en place des institutions provisoires. Pour l'ex-président Albert Zafy, les prochains débats risquent encore d’être très tendus.

« Seulement on n’a pas mis telle personne à tel poste. Le choix des personnes n’est pas facile. C’est dire il y a beaucoup qui répondent peut-être aux critères mais peu certainement seront admis. C’est certain qu’il y aura des mécontents. », s'inquiète l'ancien président.

Les leaders malgaches auront 30 jours pour nommer les membres des organes de transition et le temps presse : il ne leur restera que quatorze mois pour organiser un référendum sur la Constitution et des élections présidentielle et législatives.

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